Remerciements à Baptiste, Marleeka et Thomas
Mise en contexte :
Lecture
Problématique : En quoi cette tirade est-elle un éloge paradoxal ?
Annonce du plan :
Eléments n'entrant pas dans la pbtique proposée
Eléments n'entrant pas dans la pbtique proposée
l
« qu’on » : généralisation :
mise en emphase
l
Présent de vérité général :
présente son opinion comme une maxime
l
Utilisation d’articles indéfinies
« le » et « la » emploie générique parole irréfutable
l
Une hiérarchie très claire est
faite
I. Le portrait
d’un libertin
a. Un prétentieux ridicule qui refuse à
obéir à d’autres lois que ses caprices
l
L’objectif principal de DJ est
de faire céder sa femme
l
Pour DJ la fidélité = la mort
de l’infidélité = le mouvement et la vie
l
Réification de la femme :
souligne sa beauté, DJ ne s’intéresse qu’au physique et a la conquête pas à la
personne.
l
Utilisation du pluriel
accentue la boulimie
l
Insistance aux sens :
l
La vue : les yeux à un personnage qui se présente comme un être sensuel et oblige à céder a
ses sentiments
l
Propre au libertinage :
les sens rapport aux raisons
l
Allégorie du libertinage :
culte du plaisir à de nombreuses reprises
l
L’épicurisme « carpe diem » :
multiplication de plaisir, du désir à « beauté » (.14) à omniprésent dans toute la tirade de DJ
l
« moi » + « je »
à un personnage son plaisir
l
Libertinage de pensée : être
contre la société
l
Critique des codes de l’honneur,
chevaleresque, il renonce a tout de qui est respect et verte. DJ associe à l’honneur
une évaluation péjorative
l
Objectif de réduire la volonté
de la femme « la faire venir » : victoire du séducteur
l
Critique par DJ envers l’infidélité
à la constance n’est que pour les ridicules
l
b. La faute rejetée sur la Nature
-
La nature est très importante
pour les libertins : la nature est active (c’est le sujet) à renforce par une obligation (« oblige »)
-
cœur » obligation
naturel : la nature prend le pouvoir sur la raison
-
Métonymie employé par DJ :
« cœur »
II. L’aspect paradoxal de Don Juan (=personnage contradictoire)
a. Libertin conquérant...
l
Acte I scène 2 : fait
toujours partie de la scène d’exposition à un portrait moral du
personnage de DJ à dom Juan se peint comme un héro
l
Champ lexical de la bataille à montre l’ambition de DJ
l
Métaphore filée de la séduction
vue comme une bataille
l
Conquête : DJ se compare
avec Alexandre marque bien la démesure
l
Utilisation du verbe « voler » :
désire d’une conquête universelle, il se croit à l’égal de dieu
l
Oxymore : « douce
violence » dans cette contradiction DJ trouve son plaisir à retrouve l’attitude du conquérant et l’idée de l’obligation
l
DJ semble s’enflammer, il s’écoute
parler à travers cette tirade : DJ revit cette conquête amoureuse dans
cette tirade et se donne du plaisir
b. ...mais passif
- Personnage passif : utilisation de nous,
phrase à la voix passive
- phrases a la voix passive
- faute de la nature
III. Une argumentation sans faille, témoin de l’origine noble de Don Juan
a. Structure de l’argumentation
l
Tirade : longues phrases,
texte compacte contrairement à la réplique de Sganarelle. Supériorité de DJ (de
classe) implique une maitrise des codes du langage.
l
L’argumentation de DJ fait
preuve d’éloquence : il veut convaincre Sganarelle des bienfaits du
libertinage.
l
Développement de son argument :
l
Réaction a S
l
Des confidences du séducteur
l
Fin, l’expose de la stratégie
de la conquête amoureuse de DJ
l
La stratégie est mise en place :
des phrases longues, détaillées par l’accumulation
l
Termine par un argument d’autorité :
Alexandre à utilisation de question rhétorique
l
Aspect de crescendo
l
La gradation : valeur de
descente aux enfers
l
Conséquence de la supériorité
de ce point de vue : réaction aux paroles de S, réaction sous forme
interrogative à remise en cause, rhétorique lui permet de développer son argument
l
Tempérament relativement cruel :
ce qui fait la majeure partie de cette tirade
l
Rythme ternaire « se
piquer »
l
b. Convaincre et persuader Sganarelle
l
Persuasion + conviction :
plus persuasion car pièce de théâtre à (cœur, sentiments) beaucoup
de figures de styles
l
Texte hyperbolique : il exagère :
la démesure cherche à persuader Sganarelle
l
Multiplication de phrases déclaratives
+ exclamatives « non non » (l.6)
Glossaire
libertin, libertine
Qui mène une vie dissolue, qui est de mœurs très libres.
Se disait au XVIIe s. de quelqu'un qui manifestait son
indépendance d'esprit par rapport aux enseignements du christianisme, et qui
refusait toute soumission à l'Église. (Les principaux représentant des
libertins furent Gassendi, Théophile de Viau, Fontenelle.)
(Celui, celle) qui a une conduite, des mœurs très libre(s); qui s'adonne
sans retenue aux plaisirs de la chair.’
L’inconstance :
Tendance qui consiste à changer trop facilement d'opinion, de décision, de
sentiment ou de comportement
Eloge :
Discours prononcé ou écrit vantant les mérites, les qualités de quelqu'un
ou de quelque chose.
Metonymie :
Figure d'expression par laquelle on désigne une entité conceptuelle au
moyen d'un terme qui, en langue, en signifie une autre, celle-ci étant, au
départ, associée à la première par un rapport de contiguïté
Réification :
PHILOS. Transformation, transposition d'une abstraction en objet
concret, en chose. Ici, la reification de
la femme.
La
boulimie :
Au fig. Désir immense et impérieux de quelque chose
Le libertinage
Au siècle de Molière, libertin signifie
« affranchi », dégagé des conventions et des règles communément
admises par la société. Cette liberté se traduit par un certain matérialisme
et à travers une morale du plaisir.
Dom Juan est un libertin de mœurs. Molière le
démontre surtout dans la première partie de la pièce. Dom Juan le confirme
lui-même dans sa tirade (I, 2) où il fait l’éloge de l’inconstance. Dom
Juan est un libertin parce qu’il est un séducteur impénitent mais
surtout parce qu’il est infidèle et qu’il ne tient pas sa parole donnée :
il quitte Done Elvire pour tenter de séduire une jeune fiancée, puis charme
Mathurine et promet aussi le mariage à Charlotte… Cette inconstance est presque
synonyme de débauche et Dom Louis, le père de Dom Juan, y fait allusion
(IV, 4) en évoquant un « amas d’actions indignes », « la honte
de [ses] actions » et affirme que Dom Juan est un « gentilhomme qui
vit mal ».
La
deuxième partie de la pièce se concentre davantage sur le libertinage d’esprit
de Dom Juan. Dom Juan est aussi un libertin parce qu’il ne croit pas ou ne veut
pas croire en Dieu : il est athée et matérialiste, il
« ne croit ni Ciel, [ni saint, ni Dieu], [et…] traite de billevesées tout
ce que nous croyons » (I, 1) et « [croit] que deux et deux sont
quatre et que quatre et quatre sont huit » (III, 1). Mais non content de
ne pas croire, il transgresse et en quelque sorte profane certaines valeurs
ou certains sacrements. Ainsi il ne respecte pas le mariage, sacrement
religieux qui est pour lui un moyen de séduire les femmes ; de même il
demande au pauvre de blasphémer : la parole ne compte pas chez Dom Juan,
la parole sert seulement à manipuler…
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