Remerciements à Marleeka
Pbtq: Qu'est-ce qui fait la force dramatique de cet épisode ?
Une scène dramatique
a. Un drame en marche
- Texte constitue de
5 paragraphes : dernier beaucoup plus long à accentue le cote dramatique
- Première phrase
très importante : le présent actif « c’était » met en valeur le
groupe à valeur de
dramatisation
- « même »
parallélisme qui semble relier le drame a l’altercation précédente semble
suspendre le temps, signale un affrontement imminent à contribue à la tension dramatique
- Quatre coups brefs
à achève l’extrait et la partie à annonce l’idée de
la comédie humaine, notion de tragédie, prise de conscience du personnage
toujours limitée, prépare la condamnation du personnage
- Aspect très
tragique
b. Le temps suspendu
- Utilisation de
l’imparfait : duratif à un temps qi
s’écroule lentementà l’étirement du
temps et l’errance de Meursault « lentement » et « longtemps
- 2
plus-que-parfaits « j’avais été heureux » « j’avais
détruit » à achèvement de la
période du bonheur de M
- Intemporalité
- L’achève de
l’actionà mettre en relief
les évènements, à la fin du texte : M prend conscience de l’irréparable
qui a été commis
- L’achèvement :
la fin d’une époque : la fin d’une première partie
II. Qui se construit autour de la fatalité
a. Omniprésence et omnipotence des éléments (monde hostile)
- Sensation
d’étouffement concernant le paysage : on a un paysage qui reflète le
personnage
- Omniprésence des
sens à la vue, l’ouïe,
la touche
- Vocabulaire de
l’envahissement et de la blessure à élément naturel
devenu sujet des verbes, Meursault complément d’objet. M évoque de manière
sinecdotique
- Mise en
emphase : « c’est que » superposer le soleil et l’idée de mort,
le lecteur pense donc que le soleil est présent dans tous les moments de
charnière de M
- Un paysage
s’oppose à l’ avance du personnage
- Arrière-plan sur
lequel va s’imprimer les différentes actions
- Allitération en s
et r à murmure la
vibration de l’air.
b. La chaleur comme élément déclencheur
- Champ lexical de
l’oppression, en lien avec la chaleur à feu qui pleut
- La mer
« haletait » et le soleil « s’opposait » à personnification de la chaleur
è Paysage presque
fantastique
- Adj
« rouge » à idée de chaleur,
anticipation au meurtre qui va être commis
- Champ lexical de
la violence « l’épée, le revolver, la longue lame, couteau »
- Champ lexical de
la lumière à contribue à
l’aveuglement du personnage, contraste avec toutes les références d’ombre qui
est un espace qui protègerait meursault qui est victime du soleil
c. La marche vers la mort
- Idée de marche
« en me déplaçant d’un pas… » à marche vers la
mort, l’aspect indéfinie marque par les déterminants indéfini « quelque et
un »
- Idée de mouvement à « pas » renforce par des allitérations en p, avance inéluctable,
témoigne de la tragédie de se mettre en place.
III. Une scène absurde
a. Le châtiment divin
- Orphée et Eurydice
à l’ombre et la lumière. Arabe en position d’abandon, position renforce
l’absurdité du meurtre commis
- Deux voies à un conduirait au calme et au repos, et l’autre conduirait à
l’irréparable allusion métaphorique a l’enfer et au paradis
- Illusion optique,
image oxymérique à idée
d’apocalypse : jugement dernier (dans la bible), renvoie à la philosophie
de l’absurde de camus
- L’alternance entre
ombre et lumière à « je voyais
de loin… poussière de mer » à ils ont toujours
ensemble
- Rythme tertiaire
qui fonctionne par gradation à contribue à une
certaine forme de lyrisme à désarroi de
Meursault
b. Un personnage responsable?
- Manque de
ponctuation expressive « ? ! » à phrases déclaratives, le narrateur marque son indifférence
- Personnage dont le
corps est marqué par le monde qui l’entoure
- Le corps de
meursault ne lui appartient plus, pers qui se présente comme désolidarise
c. Absence de prise de conscience
- Narration à narrateur personnage, continuité du narrateur, extériorité de la
narration, M semble spectateur de son geste
- Description de la
position de l’Arabe à (visage dans
l’ombre) à preuve que M ne
la connait pas, très cinématographique
- Personnage anonyme
à facile à tuer, contribue à la vision faussé de Meursault
- L’impression d’un
corps détaché du visage
- Le front à synecdoque du visage
- « il reposait
sur le dos » à absence de
pronominalisation du verbe marque la mort de la personne, personnage a
demi-mort
- Utilisation du
passe compose « j’ai pensé » à fonction
d’oralisation (Meursault n’est pas un écrivain professionnel)
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