Texte 6 : Camus, L'Etranger (1942)


Remerciements à Marleeka





Pbtq: Qu'est-ce qui fait la force dramatique de cet épisode ?


Une scène dramatique

a. Un drame en marche
-       Texte constitue de 5 paragraphes : dernier beaucoup plus long à accentue le cote dramatique
-       Première phrase très importante : le présent actif « c’était » met en valeur le groupe à valeur de dramatisation
-       « même » parallélisme qui semble relier le drame a l’altercation précédente semble suspendre le temps, signale un affrontement imminent à contribue à la tension dramatique
-       Quatre coups brefs à achève l’extrait et la partie à annonce l’idée de la comédie humaine, notion de tragédie, prise de conscience du personnage toujours limitée, prépare la condamnation du personnage
-       Aspect très tragique

b. Le temps suspendu
-       Utilisation de l’imparfait : duratif à un temps qi s’écroule lentementà l’étirement du temps et l’errance de Meursault « lentement » et « longtemps
-       2 plus-que-parfaits « j’avais été heureux » « j’avais détruit » à achèvement de la période du bonheur de M
-       Intemporalité
-       L’achève de l’actionà mettre en relief les évènements, à la fin du texte : M prend conscience de l’irréparable qui a été commis
-       L’achèvement : la fin d’une époque : la fin d’une première partie



II. Qui se construit autour de la fatalité

a. Omniprésence et omnipotence des éléments (monde hostile)
-       Sensation d’étouffement concernant le paysage : on a un paysage qui reflète le personnage
-       Omniprésence des sens à la vue, l’ouïe, la touche
-       Vocabulaire de l’envahissement et de la blessure à élément naturel devenu sujet des verbes, Meursault complément d’objet. M évoque de manière sinecdotique
-       Mise en emphase : « c’est que » superposer le soleil et l’idée de mort, le lecteur pense donc que le soleil est présent dans tous les moments de charnière de M
-       Un paysage s’oppose à l’ avance du personnage
-       Arrière-plan sur lequel va s’imprimer les différentes actions
-       Allitération en s et r à murmure la vibration de l’air.

b. La chaleur comme élément déclencheur
-       Champ lexical de l’oppression, en lien avec la chaleur à feu qui pleut
-       La mer « haletait » et le soleil « s’opposait » à personnification de la chaleur
è Paysage presque fantastique
-       Adj « rouge » à idée de chaleur, anticipation au meurtre qui va être commis
-       Champ lexical de la violence « l’épée, le revolver, la longue lame, couteau »
-       Champ lexical de la lumière à contribue à l’aveuglement du personnage, contraste avec toutes les références d’ombre qui est un espace qui protègerait meursault qui est victime du soleil

c. La marche vers la mort
-       Idée de marche « en me déplaçant d’un pas… » à marche vers la mort, l’aspect indéfinie marque par les déterminants indéfini « quelque et un »
-       Idée de mouvement à « pas » renforce par des allitérations en p, avance inéluctable, témoigne de la tragédie de se mettre en place.



III. Une scène absurde

a. Le châtiment divin
-       Orphée et Eurydice à l’ombre et la lumière. Arabe en position d’abandon, position renforce l’absurdité du meurtre commis
-       Deux voies à un conduirait au calme et au repos, et l’autre conduirait à l’irréparable allusion métaphorique a l’enfer et au paradis
-       Illusion optique, image oxymérique à idée d’apocalypse : jugement dernier (dans la bible), renvoie à la philosophie de l’absurde de camus
-       L’alternance entre ombre et lumière à « je voyais de loin… poussière de mer » à ils ont toujours ensemble
-       Rythme tertiaire qui fonctionne par gradation à contribue à une certaine forme de lyrisme à désarroi de Meursault

b. Un personnage responsable?
-       Manque de ponctuation expressive « ? ! » à phrases déclaratives, le narrateur marque son indifférence
-       Personnage dont le corps est marqué par le monde qui l’entoure
-       Le corps de meursault ne lui appartient plus, pers qui se présente comme désolidarise

c. Absence de prise de conscience
-       Narration à narrateur personnage, continuité du narrateur, extériorité de la narration, M semble spectateur de son geste
-       Description de la position de l’Arabe à (visage dans l’ombre) à preuve que M ne la connait pas, très cinématographique
-       Personnage anonyme à facile à tuer, contribue à la vision faussé de Meursault
-       L’impression d’un corps détaché du visage
-       Le front à synecdoque du visage
-       « il reposait sur le dos » à absence de pronominalisation du verbe marque la mort de la personne, personnage a demi-mort


-       Utilisation du passe compose « j’ai pensé » à fonction d’oralisation (Meursault n’est pas un écrivain professionnel)

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