Remerciements à Baptiste, Clotilde et Thomas
Introduction :
Auteur :
Naissance en 1913 en Algérie. (Père ouvrier, mère
illettrée) S’installe a Alger ou il fait ses études, vit de petits emplois et
écrit qqes articles sur les injustices de la colonisation. Des 1938 : il
commence sa carrière d’écrivain, il commence a écrire sa première
œuvre : la pièce Caligula. Puis en 1940 : Finit l’Etranger après
deux ans de travail. Il continue sa
carrière d’écrivain soit dans des journaux, ou des œuvres philosophiques. 1957 :
Prix Nobel de littérature. Meurt d’un
accident de voiture en 1960.
Œuvre : Finit en 1940 (avant-guerre) Mais ce n’est pas forcement un roman d’actualité. On a même du mal a savoir si c’est vraiment considéré comme un roman, souvent appelé « récit » du a la première personne. Reste ambigu car a les caractéristiques du roman… Publié pour la première fois en 1942.
Mise en contexte : Vie en Algérie, début du roman : c’est une incipit « in medias res » : directement plongé dedans.
Problématique :
Œuvre : Finit en 1940 (avant-guerre) Mais ce n’est pas forcement un roman d’actualité. On a même du mal a savoir si c’est vraiment considéré comme un roman, souvent appelé « récit » du a la première personne. Reste ambigu car a les caractéristiques du roman… Publié pour la première fois en 1942.
Mise en contexte : Vie en Algérie, début du roman : c’est une incipit « in medias res » : directement plongé dedans.
Problématique :
EN QUOI
CAMUS, DANS CETTE INCIPIT, FORCE-T-IL LE LECTEUR À MODIFIER SES HABITUDES DE
LECTURE ?
Développement :
I-Un narrateur qui
sort de l’ordinaire
·
Un auteur étranger/indifférent
àLors
de l’évocation de la mort de la mère, aucune modalisation sur les sentiments.
Phrases courtes/lapidaires.
àTitre
+ étranger vis a vis de lui même et vis a vis des autres et laisse le lecteur
sur sa fin : négation (2eme pgh) avec modalisations tel que « sans
doute » : extérieur aux sentiments de son patron.
à Indifférence accentuée par le contraste avec ses amis : « ils
avaient tous beaucoup de peine pour moi » (l.28) accentué par adj
intensif. Alors que lui est juste « un peu étourdi »
·
Un auteur enfantin avec domination de l’incertitude
àINCERTITUDE : « Ou peut-être hier je ne sais pas »
(l.1-2) : lapidaire/elliptique : modalisation de
l’incertitude/impuissance/ignorance. Echec a préciser la date : négation,
ne maitrise pas les évènements de sa vie, flou narratif. + REPETITION :
« C’était peut-être hier » : cycle qui ne s’explique pas
àENFANTIN : « Maman » + « un peu.. comme si »
(l.21-22) : psychologie enfantine, refus de la mort. Lorsqu’il s’endort près du militaire, père ?
adopte caractéristiques d’un père « ou vas-tu ? » + aspect
paternaliste du directeur « mon cher enfant » (l.63)
·
N’est pas à l’aise socialement + parfois dominé.
à Dominé par la
nature, condamne a l’endormissement, comme si condamne pour l’absence de ses
sentiments : « aux cahots…du ciel » (l.38-40) : rythme
ternaire/ mots + longs, gradation, accumulation : suffocation du
personnage, provoque endormissement
àRépond de façon
confuse au militaire
à Le directeur le
domine, le met en état de soumission « mon cher enfant » + « il
m’a interrompu » (l.61-62) En position de CO, soumission, adj intensif
« si longtemps » mal a l’aise, pas l’habitude, pris au piege.
Impuissance avec negation « je ne savais trop » « vous n’avez pas » …
Impuissance avec negation « je ne savais trop » « vous n’avez pas » …
II- Une situation
glauque
·
Mort de la mère : une mort qui ne semble rien bouleverser
à(l.1) « Aujourd’hui maman est morte » : passe simple,
phrase déclarativeà « mort » fil conducteur de tt le roman, peu
d’indication des sentiments, absence de modalisation.
àApparaît a
travers le télégramme : « Mère décédée. Enterrement demain.
Sentiments distingues. » (l.3-4) : sonorités dures, allitération en
«m », rythme ternaireà absence de sentiments, vision d’une mort vue par la société qui reste
froide
à Idée de la mort
se répète l.34-35 : « il a perdu son oncle, il y a quelques
mois » sans sentiments, se termine par cc temps, comme si ca terminait la
boucle, cycle.
·
L’esprit pratique qui envahit la raison humaine
à5eme
paragraphe : détails pratiques. Ne peut pas expliquer la mort, mais
explique comment il y va : « j’ai fait le voyage a pied »
(l.47)on se raccroche a des détails réels.
à6eme
Paragraphe : « tickets » , « autobus » : aspects
pratiques qui justifient ses actions.
·
Une vie fondée sur l’habitude (mécanisation de ses activités etc.)
àFutur « je
prendrai, pourrai, rentrerai » : anticipation du voyage, contribue a
l’habitude évoquée par Meursault. Tous les détails : décomposé tout ce qu’il
doit faire, mécanisation : énumération d’actions (l.8-11)
à« et »
(l.9) : conjonction de coordinations : mécanisation de ces activités,
comme s’il met cela au même pied d’égalité que la mort de la mère, mort de la
mère submergée
à « j’ai
pris l’autobus a 2h » (l.26) répétition du pgh 2 : habitude/fait ce
qu’il anticipe
à « j’ai pris » « j’ai mange »…actions simultanées :
à « j’ai pris » « j’ai mange »…actions simultanées :
III-Les fonctions
de l’incipit que nous ne retrouvons presque pas
·
Une chronologie floue
à Adverbes déictiques : « Aujourd’hui »,
« Hier »… Enonce ancrée dans l’énonciation mais qui reste floue. On
ne sait pas par rapport a quelle date. On sait que c’est à une époque récente
« autobus » mais aucun détails supplémentaire.
àOn
sait qu’on est en semaine, car doit demander un jour de congé, mais rien de
plus précis..
à Troisième
paragraphe (j’ai pris, j’ai mangé) : actions pas hiérarchisées dans le
temps, absence d’adverbe de temps : flou.
àTellement
flou que le personnage semble s’y perdre : « chemin a pied »
contraste avec « j’ai voulu voir..tout de suite » (l.47-48) : incohérence
du personnage, semble prendre son temps
·
Un cadre spatial qui ressemble plus a un guide touristique
(l.7) : cc lieu. Article
définis « l’ » dans « l’asile » est objectif, phrase
comme dans un guide touristique.
Pose un cadre spatial, première mension d’Algérie : avec « chaleur » « réverbération » soleil.
Chiffres précis « 80 km »
Pose un cadre spatial, première mension d’Algérie : avec « chaleur » « réverbération » soleil.
Chiffres précis « 80 km »
·
Un narrateur qui, même s’il est personnage, semble se détacher, regard
objectifàaucun pacte
de lecture
à Peu d’information sur l’auteur : On sait qu’il est adulte grâce a
« jour de congé a mon patron » : personnage travaille/adulte. On
sait qu’il s’appelle Meursault qu’à partir discours du directeur « Mme.
Meursault » (l.58)
àDétachement
du narrateur : « l’asile… » (l.7) article indéfinis.
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