Remerciements à Baptiste, Clotilde, Romane et Thomas
Introduction
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Voir texte 8, écrit Le Roi se
Meurt en 1962 qui reprend thème de la mort + Journal en miettes : « La mort
c’est la condition inadmissible de l’existence »
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Théâtre de l’absurde, écho au
pessimisme des 2 guerres
Remarques
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Presqu’un résumé de la pièce :
mort du roi, annonce + révolte_ prise de conscienceà
condensée jusqu'à l’acceptation finale.
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Répliques rapides : accélération,
mécanisme tragique de la fatalité
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4 parties : 1. 3 premières
répliques annoncent mort du roi
2. Jusqu'à l.35 : réaction + prise de conscience de dégradation
3. Jusqu'à l.45 : double conséquences : abdication demandée par Marg+Med + accusation/demande de traitrise faite par le roi
3. Jusqu'à l.45 : double conséquences : abdication demandée par Marg+Med + accusation/demande de traitrise faite par le roi
4. Jusqu'à la fin : mise en scène
du pouvoir du roi
Problématique globale: Comment ce passage met-il en scène le
dérisoire de la condition humaine?
I-Un personnage condamné
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Un tribunal
Roi, sujet central
Marg+Medecin: opposants / procureur a charge avec preuves confirmant leurs diagnostiques : “Tu ne peux plus le gouverner…” (l.25-30) + “Bouge un peu, tu verras bien” (l.20) Ils ont les plus grandes paroles Médecin a des paroles réalistes/professionnalistes + négation du futur : “Vous n’aurez pas…” (l.3)
Marg+Medecin: opposants / procureur a charge avec preuves confirmant leurs diagnostiques : “Tu ne peux plus le gouverner…” (l.25-30) + “Bouge un peu, tu verras bien” (l.20) Ils ont les plus grandes paroles Médecin a des paroles réalistes/professionnalistes + négation du futur : “Vous n’aurez pas…” (l.3)
Marie + (Juliette) : adjuvants: “Mon dieu!” : encadrée entre deux
répliques (Marg+Med)
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Annonce
professionnelle + réelle de la mort
-Répliques du Médecin sont très réalistes : jouent sur les besoins
du corps : « petit-déjeuner » (l.3-4) + « diner »
(l.4)+ « cuisinier » (l.5) + « tablier » (l.5) :
rapprochement très rapide de la mort : nie le lendemain mais aussi un
avenir aussi proche que la soirée
-Marguerite et le Médecin sont dans le refus de l’idéalisation : exprime réalité de la façon la plus dénudée possible : Sujet+verbe+cc : « Tu vas mourir a la fin du spectacle » (l.1) + affirmation du médecin : « Oui, Sire, vous allez mourir » (l.3) + exclamations : « Dans quel état il est ton royaume !» (l.25)
-Marguerite et le Médecin sont dans le refus de l’idéalisation : exprime réalité de la façon la plus dénudée possible : Sujet+verbe+cc : « Tu vas mourir a la fin du spectacle » (l.1) + affirmation du médecin : « Oui, Sire, vous allez mourir » (l.3) + exclamations : « Dans quel état il est ton royaume !» (l.25)
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Absence
d’échappatoire
-Négations dans le futur : « vous n’aurez pas » (l.3) +
des mots comme « pour l’éternité » (l.6) qui marquent fin final.
Beaucoup de négations qui caractérisent les actions du roi : « Tu ne
peux même plus t’empêcher d’être malade » (l.15) + « Tu ne peux plus
le gouverner […] tu n’as plus de pouvoir sur toi, plus de pouvoir sur les
éléments […] tu n’as plus de pouvoir sur nous » (l.25-30) :
répétition du mot « pouvoir », action principale d’un roi, qui n’est
qu’employé a l’aide de négations qui marquent une fin certaine.
-Ordres : répétition du verbe « abdiquer » :
(l.37, 40, 41, 42,43) suivis d’adjectifs variés :
« volontairement », « moralement, administrativement »,
« physiquement » : marque fin dans tous les domaines.
II- Un
roi impuissant/Déchéance du roi
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Un roi qui reste
dans le dénis + demande (peut aller dans 3e partie)
- Roi qui reste dans le déni malgré affirmation et ne prend pas en
compte les preuves qui lui sont rapportées/va chercher des causes externes.
-« je » vs « vous »
-« le roi… » (l.23) parle de lui a la 3e personneà veut garder son titre/lutte
-lutte physique avec didascalies « se lève »…
- roi dans la demande/infériorité : « Qui a donc pu donner des ordres pareils sans mon consentement ? » (l.8-9) + « N’as tu pas dit que je ne suis pas malade ? » ( l.16-17) + « Que j’abdique ? » (l.40) « Te crois-tu une statue ? » (l.68-69)
-« je » vs « vous »
-« le roi… » (l.23) parle de lui a la 3e personneà veut garder son titre/lutte
-lutte physique avec didascalies « se lève »…
- roi dans la demande/infériorité : « Qui a donc pu donner des ordres pareils sans mon consentement ? » (l.8-9) + « N’as tu pas dit que je ne suis pas malade ? » ( l.16-17) + « Que j’abdique ? » (l.40) « Te crois-tu une statue ? » (l.68-69)
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Perte d’autonomie
-« vous avez perdu le pouvoir de décider seul, Majesté »
(l.14)
-« J’y pense et je guéris » (l.23) crois a la magie, enfantin.
-négation pouvoir
-« J’y pense et je guéris » (l.23) crois a la magie, enfantin.
-négation pouvoir
-a besoin d’appui : didascalies « (A marguerite) » (l.10)
« (A Marie) » (l.11) + « (A marguerite)» (l.11-12)
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Perte d’autorité
-(l.47-48+49.52) : «répétition en écho des ordres du roi,
inefficacité des ordres donnes par le roi.
-Medecin+Marg+marie donnent des ordres (utilisation de l’impératif
révélateur) qui aboutissent
-négation dans ses ordres : « enferme les…Non… » (l.49-50) + finis par « j’ordonne » comme s’il oubliait la priorité des mots pour rendre ses ordres efficaces.
-négation dans ses ordres : « enferme les…Non… » (l.49-50) + finis par « j’ordonne » comme s’il oubliait la priorité des mots pour rendre ses ordres efficaces.
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Personnage déchu
-Caractérisé par la maladie : champ lexical : « des rhumatismes » (l.59) , « paralysée, virus inconnu » (l.60) , « paralysent » (l.64) : mise en scène du corps souffrant physiquement + moral : typique du théâtre de l’absurde.
III. Une réflexion sur une vie absurde et
dérisoire
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Un comique qui
accentue le tragique dans l’existence
-Jeux de mots : «Je vous arrête » + « C’est lui qui
s’arrête » (l.54/56) : arrêter : antanaclase à deux sens :
mettre en prison/ ne plus bouger même chose pour paralyser (l.60/64)
-(l.49-52) comique enchainement des éléments, déconstruction finit par
« j’ordonne » alors qu’il a donne ses ordres avant + contradiction +
« clapier » terme diffèrent du champ lexical de la prison :
renvoi au dérisoire.
(l.51) : trivialité « cave »/ « oubliettes »/ « clapier » trivialité de l’existence soulignée par Ionesco.
(l.51) : trivialité « cave »/ « oubliettes »/ « clapier » trivialité de l’existence soulignée par Ionesco.
-comique d’écho
-décalage des attitudes des personnages : Marie qui reste dans l’affectif, ne les écoute pas mais n’a pas de solution
-décalage des attitudes des personnages : Marie qui reste dans l’affectif, ne les écoute pas mais n’a pas de solution
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Image
apocalyptique, fin du monde
-(l.33-35) : « abime » + destruction nature
-Ecroulement de l’habitat : « Non, la tour s’est écroulée » (l.49-50) images métaphoriques pour représenter fin d’un monde : celui du roi.
-Ecroulement de l’habitat : « Non, la tour s’est écroulée » (l.49-50) images métaphoriques pour représenter fin d’un monde : celui du roi.
-Représentation spectacle qui rappelle finitude humaineà c’est pour cela
qu’on a une pièce intemporelle. « Tu vas mourir à la fin spectacle »
-Roi dans la demande comme un héros tragique qui poserait questions a
ses dieux sur sa destinée
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Théâtre de la
cruauté
-Corps souffrant, cherche a bouleverser spectateurs.
-> roi qui cherchait
à oublier que sa vie était limitée mais est rattrape par la mort, Ionesco
cherche a nous rappeler que la vie tient a peu de choses : représentation
théâtrale : tombe, celle du roi quad il aura accepte sa destinée. Prise de
conscience du roi petit a petit personnages vont être spectateurs, assistent a
préparation a la mort.
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